Sites remarquables

L'église Saint-Laurent

 

Également nommée Église Saint-Pantaléon, elle est située au cœur du bourg implanté au fond d’un étroit vallon. Attestée dans un pouillé (registre ecclésiastique) du XIIIe siècle, elle fut édifiée dès le XIIe siècle et repose sur des calcaires coniacien du Crétacé. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1974.

 

L'église était, en 1321, un prieuré régulier non conventuel de l'ordre de Saint-Benoît, et dépendait en 1365 de l'archiprêtré de Saint-André d'Allas.

 

L'édifice est composé d’une nef à deux travées dont la plus petite sert de base au clocher et est suivie d'un chœur plus étroit mais très élevé. A l’extérieur, l’édifice est contrebuté par de larges contreforts ainsi que par les chapelles au nord et au sud. Sur les arases du mur goutterot nord  (mur portant gouttière) de la nef, de remarquables modillons ornent la façade (un modillon est un élément d'architecture qui sert à soutenir une corniche, un avant-toit ou un balcon. Il se différencie du corbeau par le fait qu'il est sculpté), ce sont les seules représentations décoratives de la période romane. Fortement remaniée au XVe siècle, son clocher daterait de cette époque. Au XVIIe siècle, la façade sud est percée d'une porte ornée d'un fronton triangulaire. Le chœur ouvre sur la nef par un arc triomphal en tiers point et se termine par un chevet plat. Sur le chevet, une baie rectangulaire devait éclairer une pièce refuge au cours de la guerre de Cent ans.

 

Une sacristie construite au XVIIIe siècle est adossée au chœur au nord alors qu’une élégante tourelle flanque la première travée de la nef d’un escalier à vis qui permet d’accéder au clocher. L’ensemble est bâti en belles pierres calcaires du pays appareillées avec soin et couvert en lauzes à l’exception du clocher dont la couverture a été remplacée par de l’ardoise en 1928.

 


Le gisement de la Combe.

 

Site archéologique datant du Paléolithique, classé au titre des monuments historiques le 20 août 1935. Privé.

 


La croix de pierre de Valojoulx

 

Élevée sur un socle, la croix sculptée est doublement mise en hauteur par un deuxième podium, plus modeste. La base de la croix est ornée de volutes. Les croix de rogations sont caractérisées par un socle important, ménageant une sorte de petit autel sur lequel des offrandes peuvent être déposées, ce qui semble être le cas de la croix de Valojoulx.


Les cabanes jumelles

 

Au lieu-dit les Cabanes, datant du XIXe siècle, les cabanes jumelles de Valojoulx sont  construites sur un terrain en dénivellation. Bloquées au nord par un amas de pierre, leurs entrées sont protégées contre d'éventuels glissements de terre par un muret établi à 1,50 m en avant. Elles sont remarquables par leurs deux protubérances sommitales. Ces deux cabanes circulaires ont un diamètre intérieur de 2,50 m. Une de leur caractéristique est le couloir de circulation qui les relie. Les voûtes, montées en encorbellement dans la continuité du mur, s'élèvent en pain de sucre. En fait, il s’agit de l’extrados (l'extrados est la face supérieure d'une voûte) d’une voûte à encorbellement mis à nu avec l’enlèvement des lauzes.L’ensemble est représentatif d’un type d’habitation ayant existé en Dordogne et dans le haut Quercy, une habitation d'indigents ou de personnes isolées. L’une des cabanes sert de cuisine, l’autre de chambre. Un couloir fait le lien entre les deux.

 

Au XIXe siècle, les cabanes sont essentiellement liées à l’expansion de la viticulture. Elles accueillent les travailleurs. Parfois aménagées, elles possèdent une cheminée, une banquette, ou mieux une citerne. Il existe également de nombreuses cabanes qui ont servi de poulailler, ainsi que d’autres qui sont utilisées comme abris de chasseurs. Ces deux cabanes en pierre sèche jumelles sont inscrites au titre des Monuments Historiques depuis 1991. Composantes caractéristiques du paysage périgourdin, ce type de cabanes est toujours implanté dans d'anciennes régions viticoles. Elles ont été bâties, dans leur majorité, au 19e siècle et ne peuvent être antérieures au 17e. (Source Monuments Historiques). Privées.


Le manoir de Costeperier

 

Maison d'Hôtes.


Le château de Masnègre

 

Le château de Masnègre date des XVIe et XVIIe siècles. Ancien fief des de Vins, des Goudin et des Pierron de Montluel puis propriété des Godon-Vasnier et des Luling. Ce château, qui a remplacé une ancienne demeure attesté dès 1496 (on parle alors d'El Mas Nègre), soude trois logis du XVIIe siècle au moyen de tours circulaires à mâchicoulis construites au XVIe siècle. De hauts toits de lauzes coiffent l'ensemble.

 

En 1790, les paysans de la région, menés par un certain Barbezieux dit Jardel, firent une expédition au château pour réclamer les girouettes, afin de les planter sur des arbres de la Liberté. Les propriétaires durent s'exécuter, moyennant quoi les paysans se retirèrent non sans avoir pillé la demeure. A noter que ce logis est également connu sous le nom de repaire de Valojoulx. Le château de Masnègre, propriété privée, ne se visite pas. (Sources Châteaux de France)

 


Le manoir de la Prandie

 

Manoir (privé) du XVIIe siècle, cour entourée de murs de pierre avec une chapelle (sol original en pierre et plafond vouté), un four à pain datant des templiers. La Prandie est le nom de la famille comme étant le titre principal de la branche aînée des Fonfaye, qui, avant la révolution, possédait le château de la Prandie, à elle donné par François Ier, pour faits d’armes à Pavie, avec la seigneurie de la Prandie ; cette seigneurie lui donna droit, jusqu’en 1789, à la dîme de la paroisse de Valojoulx. Il a existé une autre branche de cette famille, la branche cadette des Fonfaye du Portal.


Le château de la Queyrerie (XVIIe siècle)

 

 

Privé, ne se visite pas.


 

 

 

Le château de Losse

 

Depuis la route départementale 65 qui longe la Vézère,

sur la rive opposée, on peut voir et admirer le  voir le château de Losse

qui se trouve sur la commune de Thonac.